A sa sortie de l’alambic, le futur whisky est totalement transparent. C’est son séjour dans le fût qui va lui donner sa couleur. Un bel échange entre le bois et l’alcool où il faut prendre en compte le type de fût utilisé, ce qu’il contenait au préalable et le temps que le whisky va y séjourner. Les teintes du whisky iront du jaune pâle à l’or jusqu’au rouge sombre. Un fût de première utilisation lui donnera une couleur plus intense qu’un fût de second remplissage et un fût qui contenait au préalable du bourbon donnera au whisky une couleur plus clair qu’un fût qui contenait du xérès, porto ou du vin rouge mais ce n’est qu’indicatif.
Un whisky de couleur foncée n’indique donc pas qu’il est vieux mais vous oriente avant tout vers le type de fût utilisé pour sa maturation et tout particulièrement lorsqu’il y a sur la bouteille la mention « Not coloured », « No added colouring » ou « Natural colour ». Sans cette mention il est probable que le whisky soit coloré artificiellement avec un ajout de caramel, l’E150, colorant alimentaire dont quelques gouttes suffisent à colorer une cuvée. Un procédé interdit aux Etats-Unis pour les bourbons mais qui permet aussi au consommateur de s’y retrouver visuellement d’une cuvée à l’autre ou d’une année à l’autre et tout particulièrement avec les Blends qui sont toujours sujet à des modifications de couleurs.
Pour ma part, je privilégie les whiskies avec mention.
Très bien expliqué,