Vous aimez le bruit du « pop » qui annonce un moment de plaisir à venir mais attention, car si les bouchons en liège sont prévus pour une utilisation répétée, ils restent fragiles. Humectez-les bien avec le whisky en basculant la bouteille avant de l’ouvrir, particulièrement si cette dernière est restée seule pendant un long moment. Et avec le temps il n’est pas rare que le bouchon se casse. Gardez donc quelques bouchons d’anciennes bouteilles dégustées comme remède si cela arrive. S’il part en miettes, et cela peut arriver avec des bouteilles qui ont plusieurs décennies, transvaser simplement le whisky en le filtrant pour éviter le retour de petits bouts de bouchon peu sympathiques dans le verre. Tout comme pour le vin, la vilaine molécule TCA peut également donner au whisky le gout de bouchon, mais c’est bien plus rare et fort heureusement cela ne m’est jamais arrivé. Si cela vous arrive, laisser votre verre prendre l’air et se reposer une dizaine de minutes, il est fort probable que cela s’arrange tout seul. L’utilisation du liège pour les bouchons est plus que millénaire et a fait ses preuves, cependant ces petits tracas apparaîtront jamais avec une bouteille équipée d’un bouchon à vis. Certes moins charmeur et souvent associé avec les blends mais qui n’est absolument pas synonyme d’un whisky de moins bonne qualité, car il apparaît aussi sur les single malts japonais.