Avec ce début d’automne ensoleillé, c’était le temps idéal pour une visite à la distillerie Langatun dans le canton de Berne. Arrivé sur place c’est dans un ancien grenier à grains datant de 1616 que nous sommes accueillis. Un bâtiment aujourd’hui classé qui était sous la main du seigneur du château d’Aarwangen situé à quelques pas de là. Un coup d’œil par la porte d’entrée et l’on distingue déjà les deux petits alambics en cuivre de chez Arnold Holstein. Une petite odeur m’annonce que quelque chose va se passer.Lire la suite→

Chaque whisky, tout comme chaque cigare, a son propre style mais aussi ses différences que nous retrouverons d’un fût à l’autre ou d’une boîte de cigares à l’autre et parfois même au sein de la même boîte. Tout cela augmente la difficulté du choix des deux compagnons du moment mais en fait également un moment unique. Tous vos sens vont donc être mis à contribution pour la sélection du whisky et du cigare. Certains d’entre vous vont s’essayer avec un whisky et un cigare bien opposés, mais pour ma part je préfère m’orienter vers l’harmonie entre les deux afin que ni l’un ni l’autre ne prenne le dessus en écrasant les arômes du suivant.Lire la suite→

Au fil du temps, les whiskies changent et évoluent et votre palais également. Ce qui me vient à dire que si vous n’aimez pas un whisky tourbé à ce jour, il se peut le contraire ultérieurement. Revenons brièvement à la base: il y a les céréales, et si l’on prend l’exemple de l’orge, les arômes sont bien différents selon les variétés. Mais ce n’est que le début, car chaque étape dans l’élaboration du whisky apportera son lot d’arômes. Les spécificités de chaque distillerie donneront au distillat une touche particulière. Le distillat déjà bien aromatique complétera sa saveur avec le vieillissement en fût où l’on dit que le whisky prend la plus grande part de ses arômes. Mais ce n’est pas tout, Lire la suite→

Voilà une petite expérience intéressante que je vous recommande d’essayer afin de voir comment un whisky évolue olfactivement et gustativement simplement en le diluant avec différentes eaux. L’expérience s’est portée sur 3 whiskies très éloignés les uns des autres autant pour leurs élaborations et vieillissements que leurs âges et degrés d’alcool. Un Kavalan Sherry Oak à 46%, un Edradour Bourbon Cask 2003 à 57% et un Caol Ila 18 ans à 43% se sont dévoués pour ce jeu. Leurs compagnons d’aventure étaient 7 eaux aux propriétés différentes : Volvic, Evian, Vittel, Contrex et de l’eau du robinet filtrée et avec laquelle j’ai aussi joué à modifier son acidité (pH). Comme il y avait déjà pas mal de verres sur la table, j’ai volontairement exclu l’eau distillée qui de par sa neutralité devrait se comporter très bien dans ce genre d’exercice.Lire la suite→

Voilà une expérience facile car si l’on aime les deux, ils s’harmonisent très bien. De plus, ils s’apprécient au mieux tous deux à température ambiante de 15 à 20 degrés. Une intéressante expérimentation que j’ai approfondie à la distillerie Dalwhinnie en dégustant quelques single malts du groupe Diageo accompagnés de différentes créations en chocolat du Chef Gordon Ramsey.
Un vrai délice pour gourmands. Lire la suite→

Vous aimez le bruit du « pop » qui annonce un moment de plaisir à venir mais attention, car si les bouchons en liège sont prévus pour une utilisation répétée, ils restent fragiles. Humectez-les bien avec le whisky en basculant la bouteille avant de l’ouvrir, particulièrement si cette dernière est restée seule pendant un long moment. Et avec le temps il n’est pas rare que le bouchon se casse. Lire la suite→

Telles des larmes, elles glissent sur les parois du verre. Pour les voir apparaître, tenez votre verre par le pied. Elles apparaîtront après avoir gentiment tourné le whisky dans le verre. Prenez le temps d’observer sa couleur, sa transparence, ses reflets, son intensité. Laissez votre imagination flotter sur l’âge du whisky, le type de fût utilisé et encore sa force. C’est ce que vont vous montrer les larmes, aussi nommées jambes, ces gouttelettes de whisky qui se forment rapidement ou lentement, fines ou épaisses, plus ou moins longues et éloignées l’une de l’autre. Lire la suite→

Gardez votre whisky à l’abri de la lumière. Pour cela rien de mieux que de garder l’emballage d’origine si il y en a un et si vous n’en avez pas, un endroit prévu à cet effet tel qu’un bar fermé.
Conservez-le hors de portée des mineurs et pas à côté des produits de nettoyage non plus. 🙂

Contrairement aux bouteilles de vin que l’on garde couchées afin que le bouchon reste bien humide et ceci pour éviter qu’il ne sèche et qu’il y ait un échange d’air, les bouteilles de whiskies se gardent debout pour d’éviter que le bouchon en liège, si la bouteille en est pourvue, ne soit attaqué par l’alcool.
Ces bouchons en liège sont prévus pour être utilisés à plusieurs reprises mais si la bouteille est restée longtemps debout, je vous recommande d’humecter le bouchon avec le whisky avant d’ouvrir la bouteille, cela évitera que le bouchon qui est peut-être sec ne se casse.

Conservez vos whiskies à température ambiante et évitez l’humidité qui risque de détériorer l’étiquette avec des moisissures. Tout comme pour le vin mais à influence bien moindre, les variations de température brutales et fréquentes ne sont pas idéales non plus. N’oubliez pas que c’est un produit vivant.

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Ma préférence va vers une dégustation où le verre d’eau interviendra après le whisky afin de rester bien hydraté, cependant j’ajouterai volontiers de l’eau si je trouve le whisky trop fort et aussi pour y constater son évolution, tout particulièrement avec un whisky jeune, ou un whisky non réduit. Ajouter un peu d’eau dans son whisky non réduit est souvent apprécié, cela permet d’atténuer sa force en diminuant son degré d’alcool et quelques gouttes développent souvent les arômes. Privilégiez pour cela de l’eau tempérée ou légèrement fraîche la plus neutre possible et pour les adeptes, de l’eau pétillante à petites bulles.

A chacun son goût et son expérience pour que cela soit un moment de plaisir.

Hormis en cocktail, une approche différente, ou à la méthode japonaise « highball ou ice ball » qui va privilégier l’utilisation d’un gros glaçon afin de ne pas diluer trop rapidement le whisky, je vous invite plutôt à déguster votre whisky sans glace, de préférence pour ma part à une température ambiante, idéalement autour des 20° C. L’utilisation de la glace est une véritable coupe arômes et va agir comme anesthésiant sur vos papilles gustatives. Rien de bien plaisant donc. Une astuce si vous êtes à la recherche de fraîcheur, est de placer le verre vide une dizaine de minutes au préalable dans le freezer du frigo.

Voilà comment y apporter un peu de fraîcheur sans y ajouter de l’eau.

A vous de tester.